L’ancienne première dame publie en pleine campagne présidentielle ses mémoires. Un exercice de style où la discrète Melania Trump se livre sans qu’on puisse totalement la saisir.
Depuis qu’elle a quitté la Maison Blanche, Melania Trump est quasi invisible. Elle n’a pas assisté au procès de son mari à New York. Elle ne s’est pas impliquée dans la campagne ni n’a prononcé de discours à la Convention républicaine en juillet, comme le veut la tradition. Elle s’est contentée d’y faire une brève apparition le dernier soir. Ces dernières semaines pourtant, l’ex First Lady, 54 ans, a refait surface, peut-être parce qu’elle a un livre à vendre. Elle publie des mémoires ce mardi, intitulés Melania et présentés comme «le portrait intime d’une femme à la vie extraordinaire».
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Mais ne comptez pas sur des révélations fracassantes qui éclairent le comportement souvent étrange de Mme Trump. Le livre assez mince, doté d’une austère couverture noire ressemble «moins à un confessionnal qu’à un CV», résume le New York Times qui a obtenu un exemplaire en avance, en ajoutant: Il est «plus notable pour ce qu’il ne dit pas que ce qu’il inclut». Melania, selon le quotidien, y raconte sa jeunesse dans la Slovénie communiste, sa carrière de mannequin à New York, le lancement d’une ligne de bijoux… On y apprend qu’elle déteste le poisson cru, qu’elle aime Elton John et que Barron, son fils contrairement aux rumeurs, n’est pas autiste. Elle décrit longuement sa principale contribution en tant que Première Dame: la décoration de la Maison Blanche. On ne saura pas en revanche ce qu’elle pense des multiples scandales de son mari, notamment le fait qu’il ait acheté en 2016 le silence d’une star du porno avec qui il avait eu une aventure.
Haine des médias
Elle partage avec Donald la haine des médias et une tendance aux théories complotistes. Elle se défend de n’avoir pas dénoncé la violence le 6 janvier 2021 lorsque les pro Trump prenaient d’assaut le Capitole, en expliquant qu’elle était concentrée sur ses travaux de déco. Et elle donne la raison pour laquelle elle avait peint sur sa veste la phrase incompréhensible -«Je m’en fiche royalement, et vous?», qui a fait beaucoup jaser, lors de sa visite en 2018 à un centre de gamins migrants au Texas. C’était, selon elle, un message à l’intention de ses critiques dans les médias.
Politiquement, le couple n’est pas toujours d’accord. Melania est hostile en 2018 aux mesures très décriées de séparation des migrants et de leurs enfants à la frontière. «Il faut que ça s’arrête», plaide-t-elle auprès de son mari en soulignant le «traumatisme que ça cause à ces familles». Le président y met fin peu après. Le passage le plus extraordinaire révélé par The Guardian, est sans aucun doute celui sur l’avortement. «Le droit fondamental d’une femme à la liberté individuelle, à sa propre vie, lui donne le pouvoir d’interrompre sa grossesse si elle le souhaite», écrit-elle. Un point de vue qu’elle a soutenu «toute sa vie adulte». Mais aux antipodes de celui de son époux. Donald Trump a nommé trois juges à la Cour suprême qui ont permis de supprimer le droit constitutionnel à l’IVG. Ces derniers temps cependant, conscient de l’impopularité des restrictions sur l’avortement, il essaie d’adopter des positions plus modérées.
«Tu dois écrire ce en quoi tu crois»
Pourquoi une telle prise de position à un mois du scrutin alors que Mme Trump a rarement affiché des opinions politiques en public? Est-ce pour montrer son indépendance au risque de s’aliéner la base conservatrice? Ou au contraire pour ramener des voix à son mari en le montrant sous un jour moins extrémiste? Dans une interview, l’ancien président a déclaré qu’il avait dit à son épouse : «Tu dois écrire ce en quoi tu crois». En tout cas, l’ancienne Première dame a réussi l’exploit d’unir contre elle pro et anti IVG. «C’est dur de comprendre la logique» de la sortie de ce livre qui «sape le message du Président Trump auprès des électeurs anti IVG», a estimé Kristan Hawkins, la présidente de Students for Life of America, un groupe antiavortement. «Honte à Melania», a renchéri dans le campa adverse Mini Timmaraju, de Reproductive Freedom for All. «C’est une tentative cynique pour brouiller les cartes et réduire l’écart [de Donald Trump] dans l’électorat féminin.»
Beaucoup voient surtout dans cette controverse une opération publicitaire pour faire vendre ses mémoires. Melania «capitalise sur les moments qui lui restent avant le scrutin. Elle n’aura plus de valeur (commerciale) si elle n’est plus une First Lady potentielle», résume à Associated Press, Stephanie Winston Wolkoff, une de ses ex-conseillères. Mme Trump a toujours eu à coeur ses intérêts financiers. Elle a mis des mois après l’élection de 2017 à rejoindre son cher et tendre à la Maison Blanche car elle renégociait, dit-on, son contrat de mariage. En avril, elle a touché 237 000 dollars pour apparaître à un gala de collecte de fonds républicain. Du jamais vu en pleine campagne électorale. Lorsque CNN a sollicité une interview, son éditeur a exigé 250 000 dollars, avant d’invoquer une erreur.
Donald Trump n’a pas lu le livre
Toute la promotion du livre est d’ailleurs surprenante. Melania Trump a diffusé ce dernier mois une série de vidéos assez cryptiques en noir et blanc aux allures de bande-annonce de film d’espionnage. Dans l’une, elle dénonce «les efforts pour faire taire» son mari. Dans un autre, elle clame d’un ton conspirateur,en parlant de la tentative d’assassinat contre Donald Trump en juillet: «Il y a certainement bien davantage derrière cette histoire et on doit mettre à jour la vérité.» Les vidéos s’achèvent toutes sur une image de son livre. Le clip le plus sidérant est celui où elle se justifie d’avoir posé nue quand elle était mannequin. Il s’agissait d’une «célébration de la forme humaine», assure-t-elle, sur fonds de photos du David de Michel Ange et des Grandes Baigneuses de Cézanne.
Parmi les citations de personnalités mises en exergue par l’éditeur pour vanter l’ouvrage, il y en a une de Brigitte Macron : Melania est «charmante, intelligente, très ouverte… C’est une femme qui a beaucoup de caractère». Pas un mot en revanche sur le contenu. Quant à Donald, il reconnaissait mi-septembre qu’il n’avait pas lu le livre, tout en encourageant ses partisans à l’acheter.
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