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A 50 ans, on peut encore s’amuser au lit

Si à 50 ans, beaucoup de choses change aussi bien pour les femmes que pour les hommes, il est possible d’entretenir la complicité dans son couple et d’envisager une sexualité un peu différente.

Céline n’oubliera jamais de jour de mai 2024 où elle a été débordée par une évidence. « Il y a quelques mois, je me suis rendue au mariage de deux amis très précieux pour moi. Je rencontre dès le début du mariage l’oncle de la mariée. En fait, avant même de le regarder, j’ai eu un coup de foudre sur un parking, comme ça, d’un seul coup. Avec cet homme, il s’est passé quelque chose de tellement fort. On a juste vécu le moment, vécu l’instant. Je pense que nous avons osé vivre ça. » Le couple de cinquantenaires n’a pas attendu plus d’une semaine pour s’avouer cette attirance. « Depuis, nous ne nous sommes plus quittés. » Côté sexualité, on est loin du cliché des cinquantenaires sans désir. « Nous ne nous sommes jamais autant amusés, c’est d’ailleurs ce qu’il m’a dit hier : je ne me suis jamais autant amusée qu’aujourd’hui dans ma sexualité. Je pense que moi aussi. Nous sommes comblés.« 

« Le désir sexuel ne dépend pas uniquement des hormones« 

La sexologue Catherine Hubert confirme que la cinquantaine peut être une période propice pour retrouver une sexualité épanouie. « C’est un moment où les femmes, notamment après la ménopause, se sentent souvent libérées. Elles n’ont plus à s’inquiéter des grossesses et ont souvent plus de temps pour elles« , explique-t-elle. Et puis les injonctions sociales ont moins de prise. Contrairement aux idées reçues, la ménopause n’abolit pas le désir. « Le désir sexuel ne dépend pas uniquement des hormones, il est nourri par le cerveau, les sensations et bien sûr les sentiments« , ajoute-t-elle. 
Mais à 50 ans, les couples peuvent parfois traverser des périodes d’usure ou de routine. Entretenir la flamme est la clé pour émerveiller encore son ou sa partenaire. « Les relations, ça se cultive. Il faut oser la surprise, s’amuser et prendre le temps de se redécouvrir.« 

« Quand l’érection faiblit, c’est vécu comme une atteinte à la virilité« 

La cinquantaine est une période de bilan personnel. Chez les hommes, la confrontation avec le corps qui vieillit peut être difficile. « Ils réalisent que leur corps change, qu’ils prennent du poids, que les douleurs augmentent. Cela peut être un vrai choc« , souligne Catherine Hubert. Un tournant de la vie qui fait tout valdinguer : « le démon de midi », ce moment où certains hommes ressentent le besoin de prouver qu’ils sont encore en pleine possession de leurs moyens. « Ils veulent vérifier que ça marche encore. Mais cela cache souvent des angoisses plus profondes liées à la vieillesse et à la perte de vitalité.« 
Les troubles de l’érection sont souvent une source de stress pour les hommes. « Quand l’érection faiblit, les hommes viennent consulter rapidement, car c’est vécu comme une atteinte à leur virilité« , précise la sexologue, surprise elle-même par le nombre de consultations à ce sujet. Le plus difficile est de pouvoir en parler et de dédramatiser. « La sexualité ne se résume pas à la performance. Il est important de prendre conscience que la tendresse, les caresses et le jeu occupent une place centrale dans une vie sexuelle épanouie.« 

« Pourquoi ne pas introduire des sextoys ?« 

Catherine Hubert encourage à adopter une approche ludique et créative de la sexualité. « Pourquoi ne pas introduire des sextoys pour pimenter les moments d’intimité ? Cela peut aider à sortir de la routine et à explorer de nouvelles sensations« . L’objectif est de s’amuser, de redécouvrir son corps et celui de son partenaire, sans se fixer d’attentes irréalistes. « Il faut se libérer de l’idée que la sexualité se réduit à la pénétration. Il existe mille façons de se donner du plaisir », explique-t-elle. Le « slow sex » est une autre façon d’exploser sa sexualité.

La clé pour éviter l’ennui dans le couple reste la communication, quelque soit l’âge. « Il est essentiel de parler de ses envies, de ses attentes et même de ses fantasmes avec son partenaire« , conseille la sexologue. Toutefois, elle met en garde contre la réalisation systématique des fantasmes. « Il est parfois préférable de laisser certains désirs dans le domaine de l’imaginaire, pour qu’ils continuent d’alimenter le désir.« 

Le porno éteint le désir des couples

Catherine Hubert insiste également sur l’importance de prendre soin de sa santé sexuelle. « Si des troubles érectiles apparaissent, les hommes doivent éviter de se procurer des médicaments sur Internet sans avis médical. » De plus, l’utilisation du préservatif reste essentielle pour prévenir les infections sexuellement transmissibles (IST), en constante augmentation. Dernier conseil de la sexologue : éviter les films porno. « La consommation de pornographie, loin d’attiser le désir, tend souvent à l’éteindre » observe Catherine Hubert.

« Un mois après le mariage où nous nous sommes rencontrés, j’ai osé lui demander de m’épouser et il a eu la folie de répondre « oui ». Et nous nous marions l’année prochaine, un an, jour pour jour, après notre rencontre, se réjouit Céline. Une personne, présente au mariage, m’a dit « je suis célibataire aujourd’hui, mais vraiment, ce que vous avez vécu, ça me fait complètement rêver« .

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