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Le maître français de l’horreur rebat les cartes du genre dans« Mother Land », avec Halle Berry.
La maternité troublée est un thème qui parsème souvent les films d’Alexandre Aja. Quitte à devenir le sujet principal de « Mother Land », son dernier opus, où une mère poule (Halle Berry, transfigurée), recluse dans une maison perdue en pleine forêt, protège ses deux enfants d’un mal mystérieux. Dehors, toute société semble annihilée, peuplée de morts-vivants… Du pain bénit pour l’un des réalisateurs français les plus connus de Hollywood, où il évolue depuis vingt ans. Mais Alexandre Aja a décidé cette fois d’inverser les règles du film d’horreur et de tordre ses principes. « Cela m’a sauté aux yeux quand j’ai lu le scénario qui mêle habilement l’horreur, l’humain et la psychologie. “Mother Land” parle de trauma générationnel, des failles que l’on doit accepter pour vivre libre. »
Le film sort de l’ordinaire. À l’aune de son auteur, tombé bébé dans le cinéma. Il n’a pas 4 ans quand il tourne dans « Le grand pardon » de son père, Alexandre Arcady avant d’apparaître dans plusieurs de ses films. « Je lui dois ma ténacité, c’est quelqu’un qui n’abandonne jamais. » Mais ses envies adolescentes sont ailleurs. Lui, il aime le cinéma américain, vénère « Shining » et le journal « Mad Movies » qu’il dévore. Avec Grégory Levasseur, rencontré sur les bancs du collège, il se trouve un frère. Ils ne cesseront de travailler ensemble jusqu’à aujourd’hui. Ils bidouillent un court-métrage qui finira… au Festival de Cannes ! Mais c’est leur second long-métrage qui les fait connaître en 2003 : « Haute tension » tape dans l’œil de Hollywood. Face à l’aimable mépris du cinéma français, les deux amis d’enfance s’expatrient en Amérique. Grégory y travaillera aux côtés de maîtres comme Wes Craven et de stars (Jamie Dornan, Daniel Radcliffe ou Kiefer Sutherland) et redonnera une nouvelle jeunesse à des franchises comme « La colline a des yeux » ou « Piranhas ».
Aujourd’hui, Alexandre Aja regarde presque avec gourmandise le cinéma français s’ouvrir à d’autres univers, de Julia Ducournau (« Titane », récompensé à Cannes) à Sébastien Vanicek (« Vermines »). Et s’il continuait sur la voie de « Mother Land », sortir du pur film d’horreur pour explorer d’autres types de cinéma ? À 46 ans, l’envie semble poindre : « Plus ça va et plus je suis attiré par le questionnement, la réflexion qu’on peut trouver dans le fantastique ou la science-fiction. » Il confie qu’il réalisera avec plaisir le second volet de « Crawl » et ses alligators tueurs. Mais évoque un autre projet, français celui-là, sur lequel il planche depuis longtemps : une adaptation des « Fleurs du mal » de Charles Baudelaire. « Une sorte de biopic de genre », sourit-il. Chassez le naturel…
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