Ce mardi, un homme comparaissait devant le tribunal de Foix pour la détention de nombreuses images à caractère pédopornographique.
Son imposante silhouette pesait sur la salle d’audience. Julien*, 36 ans, comparaissait libre devant le tribunal de Foix ce mardi pour la détention, du 31 janvier 2021 au 22 septembre 2022, d’images à caractère pédopornographique et la consultation de services mettant à disposition des images de mineurs.
L’enquête est ouverte en novembre 2022. Le natif de Foix, qui habite aujourd’hui avec sa mère à Arignac, est alors repéré par un enquêteur en technologies numériques de la gendarmerie après avoir téléchargé, en masse, des fichiers illicites. Deux jours plus tard, son domicile est perquisitionné et son matériel informatique, dont quatre ordinateurs portables, des téléphones et des systèmes de stockages, saisi. À l’intérieur, les enquêteurs mettent la main sur 3368 fichiers à caractère pédopornographique, dont 44 photos miniatures de mineurs disséminées sur différents appareils et un espace de stockage en ligne. De nombreux clichés d’armes et de produits stupéfiants sont également découverts. Son historique de recherche, qu’il semble avoir voulu masquer à l’aide de logiciel spécialisé, laisse également peu de doutes sur les contenus recherchés : « Child », « Teen », « Baby ».
« Des mots qui sont partout sur les sites pornographiques », se défend Julien à la barre, reconnaissant être le seul utilisateur de son matériel informatique – dont il a récupéré une partie dans des décharges —, mais assurant ne pas être « forcément attiré par les mineurs » et ne pas comprendre l’anglais. « Je télécharge des dossiers et c’est seulement après que je peux voir ce qu’ils contiennent. […] Je ne suis pas quelqu’un de méchant. J’ai tendance à être dépressif. […] Je me suis enfoncé. »
Une « volonté de masquer les contenus recherchés »
L’expertise psychologique lue par la présidente dépeint un homme « solitaire », « timide », « inhibé », « évitant », avec de grandes difficultés d’isolement social – il n’a jamais eu de relation amoureuse – et un fort attachement à la figure maternelle. L’esquisse aussi d’une enfance difficile, marquée par les violences conjugales, après laquelle le prévenu se serait donné pour mission de protéger sa mère des coups de son père. Un parcours difficile que son visage, marqué par la maladie de Verneuil, laisse transparaître. Incapable de travailler à cause de problèmes de santé, la vie de Julien se résume aujourd’hui à regarder la télévision et jouer à la console.
Courbé à la barre, l’homme, dont le polo fatigué souligne la silhouette grande et corpulente, murmure. « Je ne suis pas attiré par les enfants, […] Ce n’est pas quelque chose qui m’excite. [Ces images] faisaient partie d’un ensemble de dossier que j’ai téléchargé. » Un argument peu convaincant pour la procureure de la République. « Ça fait tout de même beaucoup de téléchargements pour des choses qui ne seraient pas recherchées », a avancé la magistrate, soulignant les titres « plus qu’évocateurs » recherchés par le mis en cause et décrivant « une consultation habituelle d’images à caractère pédopornographique ».
Elle releva également l’utilisation de logiciels spécialisés pour anonymiser les recherches internets et effacer leurs traces, permettant « de montrer la volonté de masquer les contenus recherchés ». Des fichiers auraient également été dissimulés dans l’ordinateur et d’autres effacés. Après les réquisitions de la représente du ministère public, 10 mois de prison avec un sursis probatoire conditionné à une obligation de soins et l’interdiction d’exercer une activité auprès de mineurs, l’une des juges assesseures interrogea avec insistance le prévenu, sans avocat. « Pourquoi est-ce grave de détenir des images pédopornographiques ? » Une question restée sans réponse, le mis en cause ne semblant pas mesurer la gravité des faits qui lui étaient reprochés.
Une obligation de soins prononcée
Dans un « état dépressif qui évolue de manière chronique », le jeune homme serait même « dangereux pour lui-même » selon l’expert médical. Depuis la perquisition, il a été contraint d’entreprendre un suivi psychologique. « Je pense que ça m’a aidé », avoua timidement Julien. Reconnu coupable par le tribunal, il a été condamné par les juges à 8 mois de prison assortis d’un sursis probatoire de 2 ans avec obligation de soins. Il a également l’interdiction d’exercer une activité auprès de mineurs pendant deux ans et a été inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
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