L‘accès aux sites pour adultes en France est désormais strictement encadré. Fini le temps où une simple déclaration de majorité suffisait. Depuis le samedi 11 janvier, les utilisateurs de sites pornographiques doivent prouver leur âge grâce à des solutions mises en place par les sites et des prestataires externes. Le but ? Garantir la sécurité des mineurs et éviter qu’ils ne soient exposés à ces contenus.
Cette nouvelle réglementation répond à une réalité alarmante. Selon l’Arcom, 2,3 millions de mineurs fréquentent des sites pornographiques en France. Une situation préoccupante que les associations de protection de l’enfance ont longtemps dénoncée.
Le principe du « double anonymat »
Les utilisateurs doivent désormais fournir une preuve tangible de leur majorité. Ces attestations peuvent se présenter sous différentes formes : envoi d’une pièce d’identité, d’une photo ou même d’un selfie vidéo. Une fois le document transmis, une intelligence artificielle intervient pour estimer l’âge de la personne en comparant la photo ou la vidéo à des critères d’identification.
À LIRE AUSSI Pornographie en ligne : des effets préoccupants sur les adolescentsSi cette démarche semble simple en apparence, elle soulève un défi majeur : garantir la protection de l’identité des utilisateurs tout en vérifiant leur majorité. C’est là qu’entre en jeu le principe du « double anonymat ». Ce système permet aux sites de confirmer l’âge de l’utilisateur sans jamais connaître son identité complète. Autrement dit, les sites sauront si l’utilisateur est majeur, mais sans disposer d’informations sensibles telles que le nom, l’adresse ou la date de naissance.
Pour mettre en place ces solutions de vérification, plusieurs start-up se sont lancées sur le marché, notamment en France. Elles ont conçu des technologies qui permettent aux utilisateurs de télécharger une pièce d’identité via une application, sans que leurs informations personnelles ne soient communiquées directement aux sites pour adultes. L’objectif est de rendre le processus conforme au principe du double anonymat, rapporte TF1.
Menace de blocage
Les plateformes X qui ne respectent pas ces nouvelles règles s’exposent à de lourdes sanctions. L’Arcom peut ordonner le blocage des sites par les opérateurs télécoms ou leur déréférencement dans les moteurs de recherche. Si une telle procédure est lancée, elle peut prendre plusieurs mois avant d’être effective, précise Le Figaro.
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Les sites concernés par ces nouvelles règles, tels que le français Tukif, ont déjà commencé à mettre en place des systèmes de vérification d’âge. Toutefois, ces systèmes ont un coût, souvent estimé à 1 à 2 centimes par visiteur. Les utilisateurs peuvent être découragés par le processus de validation, ce qui pourrait les amener à se tourner vers des plateformes non réglementées.
Pour le moment, cette réglementation concerne principalement les sites français et ceux situés hors de l’Union européenne. Cependant, les sites basés dans d’autres pays européens auront quelques mois pour se conformer à la loi française. À terme, l’objectif est d’étendre cette législation à l’ensemble de l’Europe, afin d’assurer une protection uniforme des mineurs face à ces contenus. L’Arcom prévoit également de contacter les autorités des pays concernés si leurs sites ne respectent pas les nouvelles règles.
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