
Nouvelle polémique pour Meta: la maison mère de Facebook et Instagram est accusée de télécharger illégalement du contenu X pour entraîner son IA, ce qui violerait les droits d’auteur des producteurs. Pour l’entreprise de Mark Zuckerberg, le procès n’a aucun sens. Le géant technologique a demandé fin octobre au tribunal fédéral américain de rejeter la plainte déposée par Strike 3 Holdings, une société de production de films pour adultes. Selon TorrentFreak, l’entreprise réclame plus de 350 millions de dollars (301 millions d’euros) de dommages et intérêts.
Dans la motion de rejet déposée le lundi 27 octobre, Meta accuse le plaignant de s’appuyer sur des «conjectures et des insinuations». Aucune preuve, selon elle, qu’elle ait commandité le téléchargement de 2.400 films appartenant à Strike 3 –ni même qu’elle en ait eu connaissance. Pourtant, le producteur X affirme avoir repéré des téléchargements provenant d’adresses IP du géant du web, ainsi que d’un mystérieux «réseau furtif» de 2.500 adresses IP cachées.
Ces contenus auraient pu servir à entraîner la «superintelligence personnelle» que Mark Zuckerberg a annoncé dans une lettre publique le 30 juillet. Un projet qui devrait permettre à chacun d’atteindre ses objectifs, de créer le monde qu’il souhaite et de devenir son soi idéal. Rien que ça.
Les fichiers auraient été utilisés à des fins privées
Les téléchargements litigieux s’étendent sur sept années, à partir de 2018 –bien avant le lancement officiel des recherches de Meta sur la vidéo générative et les modèles multimodaux. Une chronologie qui, selon l’entreprise, innocente d’emblée ses équipes d’IA, rapporte un article d’Ars Technica.
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Meta joue la carte de la banalité: les fichiers auraient été téléchargés à des fins «personnelles et privées», et non pour entraîner des algorithmes. Le volume, plaide-t-elle, se limite à «quelques dizaines de titres par an, obtenus de manière intermittente, un fichier à la fois». Bien loin du flux massif nécessaire à l’apprentissage d’un modèle d’intelligence artificielle.
Reste l’ombre du «réseau furtif» de 2.500 adresses IP cachées. Strike 3 Holdings affirme ne pas savoir qui se cache derrière ces téléchargements tout en soupçonnant Meta. Celle-ci y voit un manque de cohérence: pourquoi aurait-elle dissimulé certaines adresses et utilisé d’autres publiquement? Mauvaise foi ou simple absurdité? Le tribunal tranchera.
Pour le mastodonte d’internet, l’enjeu dépasse largement la question des 350 millions de dollars. Il s’agit de défendre l’image d’une entreprise responsable, qui jure de construire des outils vidéo respectueux de l’éthique. «Nous ne voulons pas de ce type de contenu [pornographique, ndlr] et nous prenons des mesures délibérées pour éviter de former notre IA sur ce type de matériel», a déclaré le porte-parole de Meta. Reste à savoir si cela suffira à convaincre les juges.
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