«Quand j’ai découvert que des images de moi nue circulaient sur un site pour adultes, créées par l’intelligence artificielle, j’ai ressenti une nausée profonde.» Le 27 octobre, la célèbre journaliste italienne Francesca Barra a longuement exprimé sa colère sur Instagram, épinglant le forum Socialmediagirls. Son témoignage a provoqué une prise de conscience en Italie, où le phénomène des deepfakes pornographiques n’avait jamais été abordé de manière aussi frontale. «Il s’agit de consentement, cette frontière entre liberté et abus, entre amour et possession», explique l’animatrice de Mediaset sur les réseaux sociaux.
Déjà cet été, une vague d’indignation avait déferlé après des révélations sur le groupe Facebook «Mia Moglie» («Ma femme») et la plateforme Phica. ue, où circulaient des photos de femmes ordinaires, diffusées à leur insu dans des situations intimes.
Cette fois, le scandale prend une nouvelle dimension avec le forum Socialmediagirls : celle des «deepnudes», des images générées par l’intelligence artificiell
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